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JC EROHT

JC EROHT

Photos, Voyages, Mon Rallye Paris-Pékin 1988, divers


PARIS-PEKIN-1988 de Wuwei à Zhengzhou Chine

Publié par JCT sur 7 Mai 2020, 16:52pm

PARIS-PEKIN-1988 de Wuwei à Zhengzhou Chine
PARIS-PEKIN-1988 de Wuwei à Zhengzhou Chine
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PARIS-PEKIN-1988 de Wuwei à Zhengzhou Chine

26 Août :

Au revoir Wuwei. Notre guide de la veille et le personnel de l’hôtel sont venus nous saluer malgré l’heure matinale.

Nous devons impérativement arriver à un passage à niveau avant 11 H car nous risquons d’y être bloqués. La voie ferrée va ensuite être en travaux plusieurs heures.

Nous prenons de l’altitude. L’endroit est cultivé en terrasses. Cela donne une variation de couleurs au paysage du plus bel effet.

Les agriculteurs travaillent beaucoup à la main. Certains ont quand même des bêtes de somme pour labourer avec des charrues en bois très rudimentaires.

Pour battre les céréales, soit ils les déposent simplement sur la chaussée et ce sont les véhicules qui passent qui font le travail, soit ils les font égrener par un cylindre en pierre qui tourne sur un axe tiré par un animal.

Il y a beaucoup de ruches sur le bord de la route. Elles sont regroupées autour d’un petit campement, les apiculteurs semblent vivre sur place.

Nous arrivons dans une partie de la chine qui est plus peuplée. Il y a de plus en plus de villages à traverser.

Langhou est vraiment une grande ville ; nous y parcourons plusieurs kilomètres avant d’arriver à notre point de chute du jour. Les avenues à deux fois deux voies sont larges. Elles sont longées par des pistes cyclables.

Alain s’accroche une nouvelle fois avec nos accompagnateurs il n’est pas d’accord avec le programme qu’ils nous imposent.

Nous visitons le musé de la ville, pas terrible ou alors le cœur n’y est pas.

De retour à l’hôtel nous trouvons des fruits et de la documentation sur la région dans nos chambres. Nous sommes dans la capitale de la province du Gansu.

Nous constatons une tache d’huile sur la plaque de protection du moteur. Nous resserrons quelques boulons autour du moteur et de la boite de vitesses, mais ça suinte toujours.

Nous rajoutons de l’huile et allons surveiller le niveau de près régulièrement en espérant que cela suffira et que nous n’aurons pas de problèmes avant l’arrivée.

27 Août :

Samedi, à la sortie de la ville, nous croisons des paysans qui viennent au marché. Ils font des kilomètres à pied tirant des charrettes à bras ou, pour les mieux équipés, en motoculteurs surchargés de marchandises.

Nous arrivons de nouveau dans une région montagneuse. Ici, se pratique uniquement la culture en terrasses. Il n’y a pas un pan de montagne qui ne soit travaillé.

Une partie n’est pas encore semée mais vient juste d’être labourée en attente de la deuxième semence de l’année. C’est magnifique cette multitude de couleurs s’offrant à nos yeux.

Nous passons un col à 2700 mètres. Ici un temple domine la vallée suivante.

La descente en lacets est très rapide. Nous arrivons à Pingliang. Cette ville est touristique.

Pourtant, notre hôtel n’est pas très bien équipé. Nous nous étions habitués à un certain luxe.

Nous allons vivre ce soir comme la plupart de la population chinoise : Bain avec l’aide d’une cuvette ! L’eau chaude est distribuée seulement dans le couloir.

Pour les wc, c’est dans la cour. Ici pas de cachotteries possibles!! Des trous percés dans la dalle sont alignés et aucun mur ne les sépare les uns des autres. Cette expérience est déroutante dans un premier temps puis comme tout le monde est à la même enseigne, l’on s’y fait vite.

28 Août :

Nous roulons aujourd’hui dans une région principalement maraîchère. Cette plaine est consacrée aux légumes en tout genre.

Nous voyons des falaises percées de maisons troglodytes. Il y a même un temple perché à mi-pente.

Nous roulons toujours en convoi, cela devient de plus en plus pénible. La police donne le pas et roule lentement, puis s’arrête sans motif n’importe où.

Un peu avant Xi’An, nous faisons un détour pour visiter le tombeau de l’impératrice Tang.

Sa sépulture n’est pas visible. Mais la voie « sacrée » qui y conduit est bordée de statues imposantes.

C’est un endroit très touristique. Nous sommes presque agressé par les camelots.

J’achète des vestes rouges brodées pour les filles.

A Xi’An, nous sommes logés dans un hôtel ultra moderne.

Avant le souper, nous sommes conviés à un ballet d’une grande qualité.

Les costumes sont magnifiques et le jeu des lumières leurs donnent encore plus d’effet.

Nous apprenons que le ballet représente la vie de la dynastie des Tangs.

29 Août :

Nous allons ce matin à la découverte d’une armée en terre cuite datant de 200 ans avant JC.

Elle fut découverte par hasard par un paysan en 1974. Cette armée veille sur la tombe de Shin Huangdi premier empereur Quin. Elle est constituée de plus de 5000 statues de plus d’un mètre quatre vingt. Ces dernières représentent des guerriers en armure armés et leurs chevaux.

La ville de Xi’An est en partie fortifiée. C’est une ancienne capitale impériale.

Maintenant, c’est un centre industriel important. Surtout consacré à la mécanique de précision, à l’électronique et au textile, en particulier le coton.

Nous sommes rejoints par un groupe arrivant de France. Les nouvelles du pays sont bonnes.

Par contre nous apprenons que le Pakistan a fermé ses frontières suite à un attentat qui a coûté la vie au président. A un jour près, nous aurions été bloqués au poste frontière. Sans doute pour un long moment.

Nous apprenons aussi qu’au nord de l’Inde, dans l’Himalaya, un tremblement de terre a fait 120 000 morts la semaine dernière.

Après le repas nous allons en ville avec Jean- Claude.

Nous marchons tout l’après midi à la recherche d’un drapeau avec un dragon.

Deux chinois se proposent de nous guider un moment.

Jean- Claude trouve et achète une calligraphie de l’idéogramme du « double bonheur ». C’est l’emblème du rallye.

Un peintre insiste pour nous déballer ses œuvres. Jean- Claude lui en achète une.

Nous cherchons ensuite la Grande Pagode de l’Oie Sauvage ; un passant nous a dit que là bas nous devrions trouver un drapeau avec dragon.

Après avoir galéré pour prendre un bus sans résultat nous y allons en tricycle /taxi. Le gars pédale vraiment très fort. Notre trio en amuse plus d’un. Arrivé là bas, je laisse JC et rentre à l’hôtel à pied.

En arrivant à l’hôtel, je vois partir le bus qui conduit les équipiers du rallye à une réception organisée en notre honneur par les autorités locales. A une minute près, j’aurais pu en profiter. Dommage !

Dans le Hall je croise Patrick et les deux Daniel/le. Nous décidons de boire une bière et d’aller ensuite au Xi’An Hôtel ; pour souper. En route une chinoise nous accoste ; elle vend des peintures. Ce sont des dessins aux motifs traditionnels. Nous lui en prenons plusieurs (à 10 yuans les trois, soit environs10 francs)

30 Août :

Nous circulons maintenant dans des régions de plus en plus peuplées. L’agriculture est dominante mais les zones industrielles commencent à prendre plus d’importance dans le paysage.

Dans la traversée de certaines villes, il y a beaucoup de monde. Certain semblent attendre notre passage ; on se croirait à une étape du tour de France. De nombreux signes amicaux nous sont envoyés.

La campagne est occupée par des vergers où les pommiers prédominent.

Nous faisons enfin une halte dans un endroit très photogénique et nous en profitons.

La conduite est sans histoire mais de nouveau ennuyeuse, à cause de la circulation en convoi à faible allure. Nous arrivons à Luoyang seulement en fin d’après midi, malgré une étape de moins de 400 Kms.

Nous constatons que les Chinois sont des travailleurs durs à la tâche. Il faut les voir transporter des charges énormes ou travailler les champs manuellement pour en être persuadés. Leur niveau de vie semble correct même si ce n’est pas le grand luxe. Nous ne constatons pas de signe de famine même dans les campagnes les plus pauvres.

Sur les routes, il n’y a pratiquement pas de voitures particulières. Ce sont les vélos qui dominent le macadam. Mais aussi toute sortes de véhicules, jusqu’aux plus hétéroclites, circulant vaille que vaille.

31 Août :

Ce matin, nous allons visiter une falaise creusée de grottes et de statues de Bouddhas.

Ce sont les grottes de Longmen à dix kilomètres de la ville.

Les sculptures faites directement dans la roche représentent un travail artistique fabuleux.

La plus grande, un Bouddha, mesure plus de 17 mètres de haut.

En repartant, une déviation nous fait passer près d’un temple.

Il n’est pas prévu de visite de ce temple, mais Marie-Christine qui le connaît veut nous le monter.

Nos guides chinois sont d’accord, mais la police n’est pas de cet avis et fait obstruction.

Nous forçons le passage. Bonne idée ! Ce temple très ancien est très beau.

Il était consacré aux arts martiaux. Un complexe sportif moderne a été installé à côté, il est renommé dans toute la Chine.

De retour au parking, la police nous menace de représailles et fait des problèmes.

Ils réclament les papiers d’identité d’Alain. Alain leur donne son permis et nous pouvons repartir.

Sur le bord des routes, nous voyons des fours à chaux. Eux aussi creusés directement dans la roche. Nous roulons maintenant sous une forte pluie, c’est la première fois depuis que nous sommes en Chine. Heureusement nous ne sommes plus très loin de Zhengzhou, dans la province du Hénan.

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M
Bonjour. Impressionnantes ces photos. Dire que ce voyage remonte déjà à plus de 30 ans. Merci pour le partage et la documentation. <br /> Il ne me reste plus qu’à lire les autres articles pour en savoir plus :)
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J
Merci pour votre attention! bonne lecture<br />

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